vendredi 28 novembre 2014

Nos étoiles contraires, John Green





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Synopsis :

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s' ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie


La marmotte donne son avis

Pourquoi ce livre ? Je suis tombée complètement par hasard sur la bande annonce quelques mois avant sa sortie sur allociné. L’histoire m’a touchée, m’a donné envie de voir le film. J’ai appris en faisant quelques recherches qu’il était tiré d’un livre. Ni une ni deux, liseuse en main, je me suis procuré le prodige.

Je pensais tomber sur un livre mélancolique, décrivant le cancer, la maladie, le deuil. Je pensais déprimer en le lisant mais en fait, grâce aux personnages principaux, pas du tout (enfin si un peu mais tant que ça).

Tout d’abord, il y a Hazel qui malgré sa maladie et ses seize ans reste forte, drôle, perspicace et intelligente. J’ai beaucoup apprécié qu’elle ne se complaise pas dans son malheur, qu’elle ne cherche ni compassion ni pitié. Elle laisse une distance avec les autres mais reste accessible. Adolescente, j’aurais adoré pouvoir lui ressembler avoir autant de répondant et de force de caractère, avoir sa sensibilité discrète et son bon sens.

Puis, grâce à Augustus, qui est en rémission et qui va poser les yeux sur Hazel et lui faire comprendre que la maladie n’empêche pas l’amour. Je l’adore autant pour ça que pour ses métaphores sur la vie que pour l’attendrissement qu’il a provoqué en moi en découvrant son personnage. Il est LE garçon que j’aurais voulu rencontrer, aimer à leur âge.

Et enfin, il y a l’histoire, certes, je suis du genre fleur bleue, j’aime les histoires d’amour en général mais comment ne pas être touché par celle-ci ? Cette relation profonde, honnête qui lie les deux personnages m’a transportée. John Green a su nous emmener à la découverte d’une histoire d’adolescents qui expérimentent l’amour. Malgré la dureté du sujet, et l’omniprésence de la maladie, cette dernière disparaît parfois totalement au profit d’une histoire gaie et légère, comme tout adolescent en mérite!

La marmotte donne sa note : 19/20 Excellent

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