lundi 5 janvier 2015

50 nuances, E. L. James


 


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Synopsis :

Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.

Lorsqu’ Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.

Naïve et innocente, Ana ne se reconnaît pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.

Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…



La marmotte donne son avis


Pourquoi ce livre ? Parce qu'avec la sortie du film au mois de février, il fallait bien que j'en parle. Et puis, c'est le premier livre du genre. Il fallait l’essayer. Passage obligé pour la lectrice que je suis.

J'ai pour ma part beaucoup apprécié l'histoire d'amour à l'eau de rose (fluo-couleur barbie) du livre. Je suis une grande romantique élevée à l'harlequin alors évidement ça me plaît. Je dois aussi avouer que malgré les tendances sado masochiste du personnage "mâle" principal (chacun sa vie!!), il est plaisant de trouver un bouquin où la position du missionnaire n'est pas la seule connue. Cependant, trop de sexe tue le sexe. Et là, effectivement, il y en avait beaucoup trop. Au bout d'un moment, on s'en lasse. J’ai eu pas mal l’impression à tout moment des 3 livres que le sexe était surtout là pour étoffer un peu la grosseur du bouquin et permettre à l’auteur de faire 3 tomes au lieu d’un seul et unique. Les scènes étaient parfois répétitives et le fil conducteur toujours le même. AU bout d’un moment, on ne s’étonne plus de rien et limite, on saute les pages. Ce qui est dommage car l'idée de base est bonne!!! D’ailleurs, parlons de l’histoire : il ne faut pas se leurrer, malgré l’attrait de la nouveauté, l’histoire en elle-même reste très “Harlequin” avec les stéréotypes du genre, une héroïne, Anastasia Steele, au-delà de la naïveté de base, qui bien évidemment ne se rends pas compte de son potentiel sexy qui étonnamment de nos jours est vierge à 21 ans (bon cela peut arriver je vous l’accord) et qui ne sait même pas ce que c’est que se donner du plaisir (je tique un peu, elle n’a donc pas d’hormone??? ou alors c’est moi qui suit perverse dans l’âme). Malgré un semblant de caractère, elle n’en reste pas moins un peu mièvre et obéissante au mâle de l’histoire qui dans toute son autorité essaie de contrôler jusqu’à la couleur de la petite culotte du jour. Ce riche mâle c’est Christian Grey, riche play-boy de ses dames avec son langage cru et ses yeux gris et froid. Évidemment, il est taillé en V, en plus, il est riche mais tellement ténébreux et avec un passé compliqué. Car nous le savons bien, un homme qui n’est pas riche, pas parfait, pas tout en muscle et qui n’a pas un peu de mystère et un passé compliqué, on en voit pas l’intérêt. Le maniaque du contrôle comme le surnomme notre héroïne et, on s’en doute, celui qui se fera un plaisir d’initier à son monde sado-masochiste la jeune et naïve Ana, elle qui n’a jamais vu le loup va être servi. On en revient donc au scène de sexe qui peuple le livre et les pages. Mais à tout cela, il fallait bien un peu de douceur, alors notre belle Ana, qui aime notre beau Christian, va le pousser dans ses retranchements et lui grâce aux sentiments nouveaux et romantiques qu’il éprouve pour elle, ira plonger au tréfond de lui même pour faire ressortir l’homme romantique et gentil qui se cache. :

Mon avis sur le bouquin à l’air un peu ironique et on pourrait croire que je ne l’ai pas apprécié. Ce n’est pas le cas, sachez que comme je vous le disais plus haut, j’ai été bercé toute mon adolescence par les collections “Harlequins” et ce livre m’a rappelé cette période. Alors, oui, malgré les stéréotypes, malgré un fil conducteur un peu simple, j’ai apprécié ces bouquins. Je tiens quand même à prévenir ceux qui ne sont pas adepte du genre harlequins passez votre chemin !


La marmotte donne sa note : 15/20 Bon


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